Une chambre pour la nuit

Invité

Philippe et sa douce Kathleen arrivèrent en grelotant devant une pancarte lumineuse.
Le Pearl House, était-il écrit en lettre de lumière. C'était surement un endroit abordable, et pour autant que le jeune homme pouvait en juger le lieu avait l'air fréquentable.
De toutes manières, n'importe quel hôtel aurait fait l'affaire, c'était ça où coucher dehors sous la pluie.

Ils décidèrent donc d'entrer dans le bâtiment d'un pas lourd et plus qu'humide.
A l'interieur les attendait un petit homme accoudé derrière un comptoir de style victorien, trop grand pour lui. Ce dernier considéra le couple détrempé d'un oeil critique, se redressa lentement et fit volte-face vers son support de clé. Il réfléchit un moment et en prit une avant de se tourner vers Philippe et de la lui tendre.

" C'est 20 livres la nuit, tout frais comprit. Chambre 31, avec un grand double lit. Faîte pas trop de bruit, y a les autres clients qui pourraient bien se piquer de curiosité, et c'est des gars qui attont beaucoup de sang froid, si vous voyez ce que je veux dire..."

Philippe considéra un instant la cpetite clé mettalique pendant que les paroles incohérentes du tenancier galopaient dans sa tête. Sa main s'arrêta à mi chemin de celle du patron quand il mit le doigt sur l'allusion qui lui avait échappé.

" Je suppose que le père Constant ignore ce qui se passe ici, n'est-ce pas ?"

Le visage de l'homme se décomposa littéralement lorsqu'il entendit prononcer le nom du père Constant. Il se rattrappa magnifiquement en esquissant un sourire niais.

" Haha, vous savez, mon bon monsieur, ici les prêtres sont libres, ils discutent aux bars avec les gens, boivent quelques canons et parfois, ils viennent même dans mon établissement aussi... bien accompagné que vous..." il laissa échapper un petit rire nerveux et fit un clin d'oeil au jeune homme.

Philippe lui rendit son petit sourire et fit du regard le tour de la salle. Dans un coin un peu plus sombre que les autres se déroulait une partie de cartes entre deux hommes, aux ongles longs de crital et aux cheveux longs et bouclés. l'amalanthien replongea ses yeux dans ceux du tenancier qui avait capté son manège. Philippe reprit tout doucement.

" Oh oui, bien sûr, dans ce cas..." il sortit son téléphone portable de sa poche et le brandit sous les yeux du patron "... vous ne verrez aucun inconvenient à ce que je l'appel, alors..."

Le tenancier ne se démonta pas, mais quelque chose dans ses yeux trahissait sa nervosité.

" Tu bluffes... Il y a personne qu'à le numéro du père Constant, et tu sais pourquoi ? C'est parce qu'il à pas de téléphone hahahaa..."

Le novice lui fit un grand sourire, appuya sur quelque touche et selectionna le dernier appel en date, celui du père Constant. Il sélctionna l'option "appel", mit le haut parleur, et dans une pose théatrale, tint le portable à coté de lui.
Quatre sonnerie passèrent, sans que le sourire du tenancier ne se ternisse. Puis un claquement sonore et enfin, une voix reconnaissable entre mille ébranla l'établissement.

" Comment ça marche cette saloperie... Hein ? Parle plus fort,ordure, j'pige que dalle à ce que tu m'raconte !." Une autre voix retentit, mais plus aigus, plus jeune, comme celle d'un homme dont on devinait sans peine l'origine vampirique. "Huh..heurkh... Mais f'a enregistre là, fous savez rien foutre ou qu.. " Cette fois, ce fut une bruyante détonation qui ébranla les fondations de l'hôtel. les joueurs de cartes, déjà tétanisé, sursautèrent affreusement, manquant de s'éffondrer sur leur chaise. Le tenancier semblait déffaillir alors que la voix bruyante reprit. " P'tite merde... hum hum.. Ben bonjour, vous êtes bien chez le Cardinal Auguste Constant et euh... ben laissez moi un message... Comment ça s'arrête cette merde là... Ah oui, j'crois que je pige le tru... BIP"

L'enregistrement maladroitement maccabre laissa la place à la voix féminine d'usage avant que Philippe ne raccroche. Toute vie semblait avoir quitté le patron de l'hôtel tant son teint était livide. Ses lèvres tréssautaient toutes seules alors qu'il tentait d'articuler quelque chose.

"Quesse tu veux ?.."

Philippe réfflèchit une dizaine de seconde, avant de sourire, l'air triomphant.

" La meilleure chambre, trois jours tranquille et sans embrouille. Ce soir, je dors ici, mais après, ma fiancée vas rester ici pendant deux jours encore... Et il ne vas rien lui arriver, pas un seul de vos pensionnaires ne l'emmerdera, parce que sinon vous pourrez fermer boutique... C'est convenu ?"

Le tenancier fit volte face à toute allure, chercha un nouvelle clée avec un petit numéro dessus, la tendit au disciple et lui indiqua l'escalier, tout blême...
Philippe souria à nouveau, prit sa merveilleuse mais torturée déesse, son sac, et s'exclama:

" Après vous très chère, ce soir, vous êtes la reine..."

Invité

Kathleen avait suivit Philippe sans rien dire, comme un gentil toutou, c'est ce qu'elle était au fond, une sale chienne enragée.

Elle entra dans la chambre, ou à ce qui devait en être une, dailleurs on pouvait se poser la question de savaoir comment on pouvait louer une telle horreur. les murs junis par le temps et grisé par le manque de sommeil, aurait fait palire les mystères de la chambre jaune. le lit semblait reserver des surprise du genre cafard mutant... Il fallait être un mort vivant déséspérer pour arriver à vivre ici définitivement...

Depuis qu'elle était devenue lycan elle avait été habituée par le luxe de ceux ci, car bien que comparé à minte reprise à des chien puant, ils étaient bien plus riche que ce qu'ils nous laissaient croire.

Kath se tourna vers Philippe et l'embrassa passionnément, le jeune homme ne s'y attendait pas mais ne montra aucun signe de résistance... Bien au contraire... mais elle le laissa planter là pour ôter ses vêtements et se diriger vers la douche, qui était monstrueuse... bref elle laissa couler l'eau pour que la chaleur envahisse les tuyaux, et se glissa à l'interieur avec au préalable jeté un regard suggestif à son amour...

Elle contait profiter de cette instant le plus possible avant que la bête qui l'habite ne revienne et la pousse au pire des cauchemare. Ce mal abominable est aussi collant qu'un lavement. Personne ne peut jamais s'en débarrasser, Il vous poursuit après la mort dans l'autre monde, et on le retrouvere pendant mille ans comme fantôme, dans le même château, et sera le rivale dans les effets de hantise ...
Ne jamais oublier que c'est "Là"....

"Carpe Diem" Murmura t-elle...

Invité

Philippe avait les yeux exorbités et la bouche grande ouverte. Toute une partie de son anatomie, ainsi qu'une petite voix dans ça tête, le suppliaient de cèder, de courir à moitié nu dans la douche et de prendre Kathleen...

Il étira son col de chemise, il avait très chaud. Il jeta nerveusement un regard à la pièce insalubre. Non... Il ne pouvait pas se résoudre à faire... ça dans une chambre aussi ignoble.
Il se dirigea vers le lit, posa son sac à côté et tira les draps, s'attendant à y trouver au minimum des rats gigantesques, au pire... Le genre de chose que l'on ne souhaitais voir que dans ses pires cauchemards.

A sa grande surprise, il découvrit un lit extrêmement propre, et qui sentait très bon. Intrigué, le jeune homme passa une main prudente sur les draps, pensant y trouver quelque chose comme de la melasse, mais non, rien du tout. Il fut presque deçu d'avoir la main toujours aussi propre, exempt de substances suspectes.

Le bruit de l'eau qui coulait le tira de ses songes. Pendant un instant il considéra la porte entre-ouverte de la salle de bain, comme une invitation... Invitation, par ailleurs, qu'il se voyait incapable de refuser...

Il se mit torse nu, déposant ses affaires dans la penderie prévue à cet effet, posa son revolver sous son oreiller, et se dirigea doucement vers sa belle.

Lorsqu'il rentra dans la pièce, une douce vapeur d'eau chaude l'acceuillit, comme un brouillard irréel qui donnait à sa douce la forme d'une sirène imergée. Kate était en effet à moitié dans l'eau, et son corps magnifique au yeux de son amant se couvrait d'une fine pélicule d'eau qui faisait reflèter la lumière sur ses formes généreuses.

Le jeune homme ouvrit grand les yeux pour s'imprègner de tant de beauté. Pour lui, ce n'était pas une appel à la sexualité et au désir, c'était bien plus... Une oeuvre d'art complètement tournée vers un érotisme voluptueux, une icône d'émotions puissantes et irradiantes.
C'était un désir que seule Kathleen pouvait susciter chez Philippe, c'était ce genre de passion, d'amour fou, qui le reveillait en pleine nuit pour tenter vainement de dessiner cette femme si chère à son coeur, d'exterioriser tout ce panel de sentiment qu'elle faisait naître en lui. Et c'était celà aussi qui le faisait pleurer devant ses dessins, conscient que rien au monde ne saurait redonner et transmettre toute la puissance de ces sentiments dans une quelconque réalisation humaine... Kathleen était une déesse, voilà tout...
C'était tout l'amour qu'il avait pour elle, tout le bien être qu'elle lui accordait, par sa seule présence, qui se reveillait en cet instant magique.

Avec un grand sourire au lèvre, Philippe fit quelques pas vers sa bien-aimée avant de s'agenouiller devant la baignoire où trônait cette dernière, majestueuse, mais l'air triste.

Il lui carressa la joue d'un geste plein d'amour et se pencha vers elle pour lui poser un délicat baiser sur le front.
Il soupira, voyant que son amour était bien plus affecté par sa transformation qu'il ne l'aurait imaginé. Lui même, il avait encore du mal à intègrer le fait qu'elle était devenue un lycan et il ne comprenait que trop bien à quel point celà pouvait être destabilisant pour Kate.
Il la prit dans ses bras, serrant son corps humide et délicieusement chaud contre le sien, et lui parla tout doucement au creux de l'oreille:

" Tout va s'arranger, amour... Je ne veux plus que tu t'en fasse, je ne veux plus que tu te penses un monstre... Ce qui s'est passé ce soir, avec cet homme... C'était ma faute, si je ne t'avais pas blessé, l'instinct de la bête ne t'aurais jamais poussé à le dévorer... Je t'ai vu, tu semblais hésiter... Tu ne l'aurais pas tué si je n'était pas intervenu... Maintenant, nous allons trouver un moyen de te redonner l'humanité, ma déesse... Il y a forcément un moyen, j'en ai l'intime conviction... Nous allons nous en sortir, je te le jure..."

Et il ressera son étreinte sur Kathleen, savourant chaque instant de bonheur que lui offrait le contact de sa peau si douce.

" Je t'aime..."

Invité

Kathleen appréciait énormément cette instant, cette étreinte... Ce qu'elle ressentait en son bas ventre, l'excitation de Philippe pour elle, son désire ardemment démonstratif... Elle ne put s'empêcher de caresser sa peau, lui donner des baisers enflammer;.. Elle ne pouvait plus contenir tant de désirs, tout cette absence depuis trop d'années... Même cette chambre était devenu un véritable paradis, pour deux amants éperdus...

Ils étaient là tous les deux sous l'eau ne cessant de couler sur leur corps brûlant...

kath embrasse encore et encore Philippe, tout en restant collée contre lui, elle voulait ses caresses, sa tendresse son amour, elle voulait qui lui fasse l'amour, comme avant avec toute la passion d'un amour immortel et indestructible...

Elle s'offrait à lui comme un cadeau inavoué... Philippe n'avait l'accepter....

Invité

Le jeune homme était en proie à la plus grande confusion. Chacun des baisers de sa Kathleen faisait ressurgir en lui les images et les souvenirs de leurs tendres ébats d'antant, ces moments de pure folie, de passion sensuelle et exaltante qui l'emmenait toucher du doigt le ciel... Il sentait sa tête tourner et son être s'envoler au moment où Kathleen posa ses mains sur son bas ventre.

Il l'aimait profondément, et son désir pour elle ne s'était jamais étiolé. Au contraire, tant d'abstinence dans l'attente de ce moment sacré, où leurs deux âmes pouvaient à nouveau vibrer à l'unisson, toutes ces choses qu'il aurait aimé lui dire, lui faire... Tout ce dont il s'était cru à jamais condamner à ne le voir qu'en rêve...

Les baisers, les carresses de sa douce, son corps nu et brûlant contre lui... Philippe n'en pouvait plus. Il n'avait pas le désir de se retenir d'aimer, pas après avoir si longtemps parcouru l'enfer, un monde sans elle.

Le souffle de l'amant se fit plus fort, brassant la vapeur de la pièce, soufflant au passage quelques mèches des cheveux de Kathleen. Tout son corps entra en éveil, une sensation qu'il n'avait plus ressentit depuis si longtemps qu'il s'était cru mort...

Il frissona en même temps que sa belle, dont les mains fines et délicates ne cessaient de le parcourir. Une fine pelicule d'argent se formait sur les corps des deux amants à mesure que l'eau se condenssait sur eux, revêtant leurs êtres brûlant d'un manteau humide terriblement lascif qui ne rendait pas le jeune homme indifférent...

Philippe, à genoux hors de la baignoire, passa ses mains dans le dos de sa belle. Il frémissait au contact de cette chair si longtemps refusée, et plus il la carressait, plus il sombrait dans le désir et la passion suscités par un amour irrationnel.
N'en pouvant plus devant tant de grâce et d'amour, il agrippa Kathleen le plus délicatement possible, la retournant dos à lui en lui laissant sur les lèvres un tendre baiser.

Sa désirable compagne était disposée de sorte que sa nuque se trouva appuyée contre l'épaule de son amant. L'eau chaude de la douche goûtait sur son torse magnifique et coulait sensuellement le long de ses seins magiquement proéminents, noyant Philippe dans l'excitation d'un désir total et pur.

Instinctivement, guidé par sa seule passion, ses doigts remontèrent le long de ce buste pour palper ses atouts affectueusement, prenant grand soin que chaque carresse soit l'occasion pour Kathleen d'atteindre cet état de transe dans lequel il se trouvait lui même.

Kathleen... Philippe connaissait par coeur les formes gracieuses de cette femme si merveilleuse à ses yeux. Ses courbes, ses imperfections, son regard lanscinant qui l'exhortait à l'aimer, encore et encore... Il aurait put les dessiner de tête, tant il en avait rêvé...

Philippe passa la langue sur le cou de sa fiancée, y apposant par la suite ses lèvres, comme pour goûter à sa peau. Parallèlement, sa main glissa le long de son ventre, s'immergeant sous l'eau de la baignoire, jusqu'à pouvoir en carresser l'interieur de ses cuisses...

Depêche toi de vivre, disait-on... Et Philippe savait à présent ô combien chaque seconde passé avec elle était importante, et tout ce qu'il allait lui donner à présent, c'était tout ce qu'on lui avait volé en lui dérobant Kathleen... Tout son amour et toute sa vie, ressurgis des profondeur de son être pour elle.

Invité

Kathleen était si bien, comme jamais elle l’avait été depuis 4 ans.

Ils sortirent de la douche, ou plutôt elle l’attira en dehors leurs corps luisaient sous la douce lumière de la chambre.

Leurs baisers furent particulièrement langoureux. Un baiser d'adolescents, réconciliant les deux amants avec l'Amour. Kath avait décidé de tout oublier, de s'oublier, de s'offrir à un Philippe. Ce dernier, lui, voulait s'assurer qu'il était encore apte à donner de l'amour. Désinhibée par cette épreuve qui le contraint tant d‘année à refouler toute pensé et désirs charnelle aussi enivrant que de l‘acool pur, Kath se mit à sourire et à vibrer lorsque Philippe commença à lui embrasser le cou, puis la nuque. Ses baisers, humides, glissaient sur sa peau tandis que, de ses mains, Philippe lui tenait tendrement la tête. Ses mains, douces, descendaient sur ses épaules, ses gestes étaient tendres. Les soupirs et bruits de succion répondaient au silence. La chaleur envahissait les corps, surtout celui de Kathleen qui brûlait de mille feux sous les coups de langue de son amant d'un jour. Prises de vertiges, elle dut rapidement s'asseoir. Philippe entendait poursuivre les préliminaires. A genoux à ses pieds, contre le lit où elle avait trouvé refuge. De beaux seins, ronds, s'offraient désormais à sa bouche. Elle le laissa les couvrit de baisers, jouant de sa langue avec les mamelons. Puis il l’embrassa à nouveau fougueusement. Puis Philippe se remit debout, invitant sa partenaire à en faire autant. Le regard des deux amants se croisa. Un regard empli de tendresse, de compassion, de certitudes. La pudeur n'avait plus sa place. Elle était nue face à lui. Rien, désormais, n'empêcherait Kathleen de s'offrir à lui, elle le désirait, elle désirait vivre. Puis il se colla encore contre son dos, embrassant longuement sa nuque, son échine, ses reins, caressant sa colonne vertébrale. Elle ne savait que faire de ses mains.

Philippe se remit à genoux avant de lui embrasser ses fesses, en mordillant sa chair. . Visiblement Kathleen prenait plaisir à ces caresses. Elle prit soin de se pencher en avant, les mains posées sur le matelas assez dur…Pour finir de s’allonger sur le ventre….

Invité

Sa chère Kathleen glissait dans un bruissement de soie sur les draps confortables du lit, échappant ainsi aux baisers brûlant du jeune amant ivre de son corps.

Philippe ne put s'empêcher de rester quelques secondes à admirer sa douce et majestueuse Kathleen, couchée sur langoureusement sur le ventre dans l'attente du contact de son compagnon.

Tout son être entra en ébulition, et nu qu'il était au pied du lit, il frissona devant tant de perfection.
Kathleen n'était pas vraiment belle au sens de la norme, de l'idée de la beauté que se font une masse de gens pervertis par les images qu'ils trouvaient dans les médias. Ses hanches et ses cuisses étaient plus larges et plus généreuses que ce dont la masse rêvait, et dans son ensemble, Kathleen n'était pas une femme mince, sans pour autant être grosse.
Kathleen n'était tout simplement pas à la norme actuelle, mais elle aurait eu à ses pieds les plus grands artistes, les plus richissimes amants, si seulement elle était né au temps de l'Art...

Mais sa beautée apparaissait subtilement, et de façon si troublante qu'elle laissait en chacun un profond sentiment d'avoir toucher du doigt un ange. Son charme enivrant ne laissait nul indifférant, et toute sa personnalité appelait secrètement à la séduire, à la posséder, à l'aimer...
Kathleen n'attrapait pas les hommes, mais c'étaient les hommes qui, las de toute cette superficialité auquel ils étaient confrontés à chaque instant, tombaient naturellement sous sa coupe...

Et maintenant qu'elle était nue, sous le regard brûlant du seul être à qui elle voulait bien se donner, maintenant qu'encore il comprenait le présent quasi-divin qui lui était offert en cet instant de magie pure, Philippe ne put réprimer une larme d'émerveillement, aussi brève que puissante, qui roula délicatement sur sa joue.

Et son désir ne fit que s'accroître. Il se redressa lentement et posa ses doigts sur les fesses de sa douce, carressant cette chair ferme avec délectation.
Petit à petit, il grimpait sur le lit, enserrant de ses jambes le bassin de son aimée, tant et si bien qu'il se retrouva assis sur le haut de ses cuisses.
Son corps était tendue, son désir palpable. Le dos nue de Kathleen s'étalait devant lui alors que sa belle s'étira tendrement, les bras en avant, déployant fugitivement ses formes et ses charmes poétiques.

Philippe se pencha doucement en avant, parcourant l'échine de son aimée jusqu'à sa nuque, où il posa un tendre et voluptueux baiser.
Kathleen vibra en laissant échapper un soupir de plaisir. Elle se cabra, comme pour répondre à l'appel silencieux de son compagnon, et prit appuie sur ses coudes, révélant mystérieusement ses seins aux mains de Philippe. Elle carressa tendrement son visage et lui offrit à nouveau son cou pour qu'il y appose encore d'ardemment ses lèvres. Les yeux mi-clos, elle se laissait envahir par le désir, par le plaisir charnel que procurait deux âmes réunis. Doucement, mûe par une soif inextangible, elle replia lentement ses cuisses vers elle, surélevant son corps au niveau du bassin de son amant, avant que son torse ne vienne se coller contre le sien.

Philippe l'enserra de ses bras, toujours en proie à la passion qu'elle suscitait en lui, et lui caressa le ventre, les seins, et d'une main passa sur ses cuisses. Ses doigts le menèrent à sa toison rousse, et plus loin encore... Il ne fit qu'éffleurer, et éffleurer encore, arrachant à sa douce de puissants spasmes de plaisir et des soupirs de félicité toujours plus fort, toujours plus intense, qui se muèrent en petits cris de jouissance sensuelle, attisant comme des braises la passion du jeune homme.

Il l'accompagna par son souffle bruyant et ses baiser, l'embrassant toujours plus langoureusement, partageant avec elle ses tendres moments où leurs deux corps volaient libres vers un autre monde peuplé de rêves et de merveilles.

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