Tu seras le bienvenue chez nouuuuus

Invité

Trois heure du matin.

Il faisait frisquet dehors, et seule la lumière faiblarde d'un réverbère illumina la silhouette du père Constant qui s'avançait vers le presbytère. Il passa devant sa voiture, la renaud espace blindée, avec dans ces bras la petite fille recouverte d'une couverture.
Il se dirigea vers la lueur qui émanait de la cuisine du presbytère, trouva la porte, laissée ouverte par Evangéline qui l'avait précédé. Déboula dans le hall et s'introduisit dans la grande salle commune.

Le vieux prêtre souffla un peu, cherchant du regard un canapé douillet où installer la petite le tems qu'il lui fasse un chocolat chaud. Il la déposa sur le grand sofa en face de la télé. A cette heure ci, les chaînes anglaises ne devaient diffuser que les bêtises que les gens ne regardaient de toutes façons jamais. Il ne s'embarassa donc pas d'allumer le poste, d'autant plus que la gamine dormait en sanglotant.

D'un air las il se dirigea donc vers la cuisine et sortit d'une étagère un bol, du lait longue conservation et du chocolat en poudre. Tout en préparant la boisson lactée pour sa pensionnaire, il fit le point sur cette étrange soirée.

D'une part, il avait échoué dans le sauvetage d'une femme, probablement morte à l'heure qu'il était. Il avait appelé son ancien disciple, apprit que la fiancée de ce dernier, ex-disciple du père Constant elle aussi, était morte, tuée par un lycan. Il avait eut à vider son église de deux intrus par la force, trouvé une recrue potentielle qui avait fournie une excellente prestation et recueillit une petite gamine lycanne alors qu'il aurait dû la tuer.

C'était vraiment une étrange soirée...

Il passa au mixer le chocolat chaud afin que le lait se couvre d'une bonne mousse oncteuse, chose dont il était secrètement fou depuis depuis sa plus tendre enfance. Un petit pêché mignon qu'il s'accordait de temps en temps.
Un sourire las aux lèvre, il se dirigea à nouveaux vers la salle commune où l'attendait la silhouette sanglotante de la pauvre enfant. Il essuya ses larmes d'un revers de sa manche et lui tenditgentiment le bol avec autant de délicatesse qu'il pouvait en donner.

Il ne savait vraiment pas s'y prendre avec les gosses, mais un chocolat chaud onctueux, ce ne devait pas être une mauvaise entrée en matière...

"Bois ça ma grande, c'est du bon..."

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Pierre se tenait devant la porte de l'église.
*Ouais, c'est bien ici*

Il s'avança d'un pas tranquille, poussa la porte et s'aperçut avec fureur qu'elle ne bougeait pas d'un pouce.
Il étouffa un juron et s'assit sur les marches du perron.
On l'avait fait quitter ses quartiers du Vatican pour une mission importante, et il trouvait son nouveau QJ fermé...

il resta ainsi, à déprimer légèrement, quand son regard se posa sur un petit batiment à l'écart de l'Eglise.

*Qui ne tente rien n'a rien*

Il se mit sur ses deux jambes rapidement et marcha d'un pas vif en direction de la batisse.
En arrivant assez près, il entendit des voix.

*Trouvé!*

Il s'approcha de la porte et frappa vivement.

Invité

Plusieurs coup sur la porte retentirent. Le père Constant scruta celle-ci avec intêret, le bol de chocolat chaud suspendue en l'air.

" J'attend personne, pas si tôt que ça... Bouge surtout pas, ma petiote, bois ton chocolat et en fo.. met pas partout, tu seras bien aimable... Je reviens."

Il posa le bol juste devant l'enfant et se dirigea d'abord vers la cuisine, plus particulièrement vers le bars qui la coupait en deux. Il frappa dessus, à un endroit qui ressemblait en tous points avec le reste de la surface lisse du meuble et apparut dans un claquement un tiroir caisse qui dissimulait un colt diamondback.
Le vieux cardinal prit en main le petit revolver et en inspecta le barillet, soucieux d'avoir de quoi plomber la gueule de l'indélicat en cas de pépin.

Il le cacha dans sa manche longue et franchit la porte qui menait au hall pour accueillir le visiteur nocturne.

Le père Constant prit une inspiration, tourna la clé dans la serrure et ouvrit d'un geste brusque la lourde porte du presbytère sur l'exterieur.

Il tomba nez à nez avec un jeune homme à l'allure timide, portant sur son épaule un énorme carton oblong. Surprit qu'il ai affaire à un humain, le père Constant prit la parole après l'avoir brievement dévisagé, espérant de tout son coeur qu'il ne s'agissait pas d'un mendiant en quête d'un toit pour la nuit...

" Hum hum... Bien le bonsoir, mon gars... Qu'est-ce que je peux faire pour toi ?"

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Angelina était recrequevillé, les fesses sur le sol et les genoux contre ça poitriine. Elle ressemblait un peu une tente avec se dras sur le dos qui ne laissait parraitre aucune partie de sont corps. Seul quelques trait de son visage pouvait être visible malgrès l'obscurité provoquer par son semblant de capuche.
Le père Constant avait déposé un bol devant elle, un chocolat chaud. Celui-ci était encore fumant. L'enfant ne semblait bougé devant gentillesse que le prêtre faisait à sont égard.
C'est alors que quelqu'un vint frapper à la porte. Le père constit sortie une arme, dessidement ce prêtre était vraiement à possèder des armes partout, et alla inspect l'entrée.
Une fois qu'Angelina eu échapper au regard du Père Constant, une petite main s'achapa de l'amas de toile et vint la plongeait dans le bol. Elle la ressortit casiment aussitôt. Le chocolat semblait avoir sèssé de fumer. Quelques goutte s'écouler le long de ces doigts avant de retomber dans le bol. Levant sa main jusqu'au niveau de son visage, elle se mit à la lecher.
Ces larmes avait cessé de couler. Alors elle écarta ces gens puis les plia de manière à la position du lotus puis ramassa le bol dans ces mains. Elle le porta en suite à sa bouche. Mais bizarrement, elle nu le buvait pas normalement, elle lèchait la surface du contenue du bol.

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C'est alors que le père Constant apperçut sur le grand et long carton le dessin d'une petite croix stylisé, symbole de son ordre. Il n'en croyait pas ses yeux. Il posa alors un tout autre regard sur le gamin qui se tenait sous ses yeux, un regard plus surprit qu'autre chose, mais avec une petite pointe de méfiance.

" Alors ça... C'est déjà les renforts ?.. Ben merde... Allez, entre, reste pas dans le froid. Et essuie bien tes pieds, surtout, la boniche vient plus depuis que son mari s'est fait bouffer par un ... Enfin tu verras bien assez tôt... Par ici.."

Il fit entrer le garçon à l'intérieur et lui désigna du doigt la cuisine.

" J'ten prie, prends dans le frigo ce qu'il te plait... J'arrive tout de suite, j'ai.. euh.. recueillit une gamine un peu... spéciale... Hum... Je te rejoins d'ici deux minutes, le temps de voir comment elle va..."

Joignant le geste à la parole, Le père Constant franchit l'espace qui le séparait de la salle commune et de sa pensionnaire. Il se félicita de la voir avec le bol.

" Alors, c'est bon ? Ben ch'suis content que tu chiales plus, c'est une sacrément bonne nouvelle... Mais..."

Il s'arrêta en plein milieu de sa phrase. Le cardinal venait de remarquer que la gamine lampait son chocolat et en mettait un peu partout.

" Ah ça... C'est... hum.. Sûrement un effet secondaire de la... transformation... Ma pauvre gamine, va falloir que tu m'explique comment ça s'est passé..."

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Pierre était assis au bar, attendant patiemment que l'on s'intèresse à lui.
Selon les conseils du prètre, il avait ouvert le frigo pour se retrouver face à une impressionante quantité de vin de messe.
Il s'était retourné pour fixé avec étonnement le vieux prètre.

Le père Constant était presque une légende parmi les amalanthiens. Dans son imagination, le cardinal faisait deux mètres de haut et presque autant de large, sa voix était aussi forte que les tempètes...
Et là, il se retrouvait en compagnie d'un petit vieux visiblement alcoolique, qui faisait laper du chocolat à une gamine...

Pierre secoua la tête pour s'aiclaircir les idées, et continua à attendre.

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Angelina continuait à lapper son chocolat alors que prêtre était revenu parler avec elle, laissant son invité de coté. Il voulait qu'il lui explique son passé, mais elle n'avait pas vraiement le coeur à ça. Elle releva les yeux de son bol pour fixer le père Constant dans les yeux. Elle avait gardé la tête inclinée vers le bas, ces yeux dégagés à la une fois impression de haine et de mélancolie. Visiblement elle ne semblait pas vouloir communiquer pour le moment. Elle préférait rester loti dans ces pensées.

Son regard se porta alors sur le nouvel arrivant. Qui était encore cette personne ? Que venait-elle faire ? Ce type n'inspirait pas plus confiance que l'autre prètre mais bon peut-être que comme lui les apparence pouvait être trompeuse.

Finalement elle se reposa sur son bol, et recommença à laper. Elle eut alors un sursaut, un étonnement. Que fesait-elle ? Ce n'était pas une manière de boire. Elle reposa son bol par terre. Elle se redressa sur ces pieds, lassant glisser sa couverture sur ces épaules afin de découvrir sa tête. Elle énonça de manière casi-inodible.

" Tu veux que je te raconte ce qui m'est arrivé mais je ne le sais pas vraiement moi même."

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Evangéline comme à son habitude était entrain de courir, comme une folle à travers les presbytère en sentant l'odeur de vieux débris d'anti mite, à la recherche du Vioc....

Dans sa course elle percuta de plein fouet, un type qui apparemment se tenait au milieu du passa comme un poteau indicateur... mais celui-ci se retrouva entraîné dans la chute explosive de la jeune vampire, qui ne manqua pas par la même, de pester des jurons dignent d'une vielle bigote aigris par sa vie médiocre et sans intérêt pour finir...

Egangéline était maintenant rouge de honte, a plat ventre sur l'inconnu,avec les yeux ahuri du père complètement consterné par temps de maladresse...

Invité

Un grand fracas ce fit entendre du côté de la cuisine. Le père Constant tourna brusquement la tête et aperçut que la vampire s'était ruée sur le nouveau, et le tout dans un concert de jurons intolérable ailleurs que dans la bouche du cardinal.

Il jeta un regard complètement affolé, prêt à bondir sur la sangsue au cas où elle aurait perdue la tête et décidée de se nourir de sang humain.

Mais il s'avéra seulement que tout ce raffut n'était que la conséquence d'une chute malencontreuse et maladroite.

Il gromella doucement avant de parler d'une voix forte:

" Le nouveau, je te présente ... Merde, je sais même pas son nom... Euh... La nouvelle, voilà... C'est une repentit active et euh... Ben dans pas longtemps elle redeviendras humaine... Donc, pendant le temps où elle est candidate à l'absolution, faut la considérer pleinement comme une des nôtres, voilà... La nouvelle, je te présente le nouveau, qui vient juste d'arriver il y a deux minutes..."

Il regarda la petite fille éplorée d'un air indécis avant de reprendre.

" Euuuh, tu préfères t'occuper de lui où de la petiote ? T'as peut être plus de.. talent avec les gosses que moi...."

Invité

*Oh mon dieu, depuis quand les voitures ont la droit de rentrer dans les eglises?*

En se relevant, Piere remarqua que ce qui venait de le percuter n'était pas une grosse berline, ce à quoi la violence du choc lui avait fait penser, mais une jeune femme, surement un peu plus agée que lui.
Elle était vraiment magnifique, ses longs cheveux bruns cascadant librement sur ses épaules et ses vétement ne dissimulant en rien les courbes de son corps.
Sa tête ayant tappé le sol, il mit un certain temps avant de reprendre totalement ses esprits et à se rendre compte qu'il était en train de la dévisager assez intensément. Il rougit d'embarrat et retrouva enfin toute sa tête
Ce fut à ce moment là qu'il comprit pleinement le sens des paroles du prêtre.

*une repentit? une... une vampire?*

Une nouvelle foi, il observa avec intensité la jeune femme, à la recherche d'indices pour étayer ses craintes. Si la jeune femme remarqua ses attention et s'en offusqua, il ne le remarqua pas et de toutes façons, il s'en foutait complétement.
Cette démarche envoutante, ces gestes vifs et précis... Aucun doute possible, il se trouvait bien en compagnie d'un immortel!
Le visage de Pierre pris alors une expression qui aurait put effrayer n'importe quel humain normalement constitué. Son visage s'était transformé en un masque de haine et de fureur à peine contenue.
Instinctivement, ses doigts cherchèrent à saisirent sa longue épée, mais à sa grande colère, le carton lui avait échappé des mains lors du choc et son épée était maintenant étallé par terre, à quelques mètres de lui.

*Comment une fille de Satan peut elle se tenir ici, dans un batiment sacré? Et pourquoi ce prètre ne fait rien? Tout le monde sait pourtant que de la bouche des vampires ne sortent que mensonges et insanités envers notre seigneur!*

Pierre brulait d'envie de se précipiter sur son épée pour massacrer la créature, mais la présence du père Constant l'en dissuada. Il était en effet stupide d'engageait le combat avec un vampire qui semblait avoir la confiance de son supèrieur.
Pierre se dirigea alors vers un coin de la salle, tout en continuant de fixer la femme avec haine.

*Patience... tu finira bien par nous montrer ta vraie nature, et à ce moment là je me chargerais de toi...*

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Sous le fracas Angelina c'était blotis contre une armoire et se recrequevia le plus possible. Ce bruit l'avait éffrayé, déjà sous tension celà c'était encore une fois aggravé. Regardant affolé dans tout les sens, elle finit par remarquer que les deux personnes s'était écrouler.

* Encore une panique pour rien. Et encore des armes. *

Elle avait également remarquer l'épée qui avait glissé par terre. Angelina se demanda si elle bien choisit de s'arrêter dans cette tout le monde semblait être armé jusqu'au dent. Des regard de haine s'échanger. Décidément, une véritable guerre avait lieu et elle allait surement bientôt devoir en faire partie.

Se mettant à quatre pattes, elle attrapa le bol qu'elle avait laissé du bout du bras. Ayant fuit le regard de tous, elle finit son bol dans l'hombre.

Invité

Le père Constant constata que son enthousiasme d'avoir un vrai repentit n'était pas partagé par tout le monde.
Finalement, c'était normal. Lui même, si on lui avait annoncé la veille, il se serait chargé d'administrer une bonne correction à l'impudent qui aurait oser proféré de telles insanités...

Mais les temps changeaient, et lui aussi... Il devenait trop vieux pour éprouver le même fanatisme que dans ses beaux jours. Il se retrouvait même à faire le papi gâteau avec une gamine qui n'était même pas humaine...

Derrière son épaule se trouvait le jeune père Constant qui jugeait le vieux et qui s'exclamait : T'es bon pour la r'traite !

D'un geste de la main, le cardinal fit taire sa conscience coupable. Après tout, il ne pouvais plus tout seul se charger de sauver une ville en perdition, et des renforts n'étaient plus de l'ordre du luxe... Pis de toutes façons, se disait-il, l'amour de Dieu s'applique à tous ceux qui le mérite, na !..

Mais il fallait maintenant assurer la cohésion du groupe, et plus urgent, savoir ce qu'il allait faire de la gosse.
Le père Constant s'éclaircit la voix et parla bien fort, pour être sûr d'être entendu.

" Bondieu d'bondieu ! Pas finit ce raffut ?! Vous faîtes peur à la gosse ! Bon. Je vois que c'est pas du goût de tout le monde qu'on ai des immortels parmit nous... Mais... Ben c'est que provisoire, et la nouvelle a très bien commencée en nous fournissant les armes dont nous avions besoin... Elle a même crucifié un vampire, selon mes ordres, pour montrer que les amalanthiens n'étaient pas qu'un douloureux souvenirs... Je compte d'ailleurs sur vous tous pour qu'on botte bien le cul à ces salopards ! Si fort qu'il vont recracher leurs merdes par la bouche, non de Lui !! Hum... Pis va falloir que vous me donniez vos nom, aussi, mais c'est juste qu'un détail... Et arrêtez de faire du bruit! La pauv'gamine elle sait plus o..."

Le vieux cardinal s'arrêta dans son élan mélodramatique pour constater que l'espace qu'il pointait du doigt était vide, exempt de toute trace d'une enfant...

" Et merde ! Vous avez vu ce que vous avez fait ?! Vous devriez avoir honte !" Dit il en s'éclaircissant fortement la voix pour faire taire toutes objections.

Puis il chercha des yeux la petite gamine, qui n'avait rien trouvé de mieux que de se planquer dans un coin d'ombre avec son bol.
Le père Constant mit ses mains sur ses hanches d'un geste théatrale, ce qui soit dit en passant fit tomber son revolver camouflé dans sa manche sur le sol, et s'exclama:

" Ben au moins, on peut dire que tu aimes mon chocolat ! Régale toi, c'est du lyonnais !"

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Evangéline se releva sans rien dire, ni pardon ni même l’air emprunté, vu le regard de cet humain sur elle, ce n’était pas le moment de déclarer une guerre froide. Quoique là c’était sérieusement mal barré…

Elle épousa ses vêtements et se recoiffa de ses mains.

Puis elle se dirigea d’un pas sans peur vers l’humain qu’elle venait de percuter… On aurait pu palper l’atmosphère qui régnait à l’instant. Si Evangéline avait fait la guerre du viêt Nam avec cette assurance, il y aurait un fast food à la place de Saigon ….

Elle se plaça face au jeune homme et lui dit d’une voix impassible mais directe.

« Toi… Tu es du genre à ne pas faire de détaille hein ? Peux importe la violence que j’ai subit en devenant ainsi… Et bien si tu n’es pas capable de te rendre compte que certains d’entre nous ne se ravissent pas de cet état, alors c’est toi qui n’as pas ta place parmi nous. Savoir pardonné, respecter, tolérer la différence qui fait défaut, c’est là que commencent un homme charitable et chrétien. Mais ta haine à l’air de t’aveugler… Autant allé dire à une femme violée qu’elle l’a bien cherché pendant que tu y es… »

Evangéline était restée calme malgré ses quelques mots graves et emplies de tristesse …

Elle baissa les yeux et préféra aller vers le père, elle lui tendit son arme parfaitement réparé et plus majestueuse que jamais. Elle caressa la couette de la petite avec un sentiment de compassion…

La vampire resta plantée là sans bouger en attendant de nouveaux ordres…

Invité

Le père Constant attrappa son arme avec hésitation. A dire vrai, s'il n'y avait pas les encoches caractéristiques sur la crosse et quelques détails par-ci par-là, il ne l'aurait pas reconnue.
Sa pétoire avait l'air plus agressives, ce qui ne fit que la joie du père Constant, pour qui l'agression était un sport poussé jusqu'à l'art.

" Oh... Merci..." Dit il avec un petite voix qui ne lui ressemblait pas...

Puis, parce qu'il fallait garder un certain ascendant sur ses troupes, il reprit une mine gravee et sérieuse, allant poser diligentement son fusil sur le bar plus loin.
Il se refusait de donner une réprimande au jeune homme, après tout, c'était ce qu'on attendait des recrues, ce pourquoi on les choisissait. Lui-même, il devait reconnaître que son relatif changement de point de vue n'était dû qu'à un échec de trop dans un sauvetage, parce qu'il était trop intolérant pour penser aux souffrances des immortels et s'en adjoindre un comme compagnon. Après tout, c'était bien fait pour eux, non ?
Il chassa cette pensée coupable. Avec du recul, s'il avait appliqué ce raisonnement avant, il aurait eu plus que deux cas de repentir actif dans toute sa carrière...

" Bon, l'incident est clos. Vous êtes camarades à partir de maintenant et ce jusqu'à ce que la mort vous sépare, pour le meilleure et pour le pire... M'enfin vous connaissez la suite, hein ?!... D'autant plus que si tous ce passe bien, il y aune chance sur deux que ... la nouvelle redevienne humaine et qu'on ai fichu le bordel dans l'organisation des ventripotant vampires technocrates qui peuplent cette ville. C'est pas beau ça ?"

Puis il revint dans la grande salle commune, où le jeune homme se tenait nerveusement à l'écart des deux filles immortels.

" Bon, va falloir faire de l'ordre dans ce taudis passe que demain, y a mon ancien disciple qui arrive, et vu qu'il à sur le coeur la perte de sa fiancée, vaudrait mieux pour vous que l'accueil soit châleureux ! Des questions ? Non ?! Parce que moi j'en ai une : Qui s'occupe de la petite gamine le temps qu'on trouve comment règler son problème ?"

Invité

Pierre était resté planté là, abasourdit. Qui était-elle pour lui parler de morale et de pardon? Combien d'innocents avait-elle massacré?

*Seules les créatures de Dieu ont droit au pardon, les créatures du malin ne méritent que la souffrance et la mort pour toute la douleur qu'elles ont infligée.*

Et soudainement, sans qu'il ne sache pourquoi, des images de "cette" nuit lui revinrent en mémoire. Sa mère, étendant dans son sang, la gorge arrachée, et son père, éventré.
Pierre se rendit compte alors à quel point leur absence le faisait souffrir. Jusqu'à présent, il avait enfoui cette douleur au fond de lui, ne laissant que sa haine en surface, cette haine qui l'avait rendu plus fort.
Les larmes commencèrent à se frayer un chemin sur ses joues, malgrès tout ses efforts pour les arrèter.
Il se dirigea vers la vampire, se mit face à elle et la regarda droit dans les yeux.

"Vous parler de la souffrance que vous endurez, mais vous ne savait rien de la véritable douleur!"

Sa voix était rendu chevrotante à cause de ses sanglots, mais il parvint à garder un ton ferme.
Puis il se détourna soudainement, se dirigea vers la porte et sortit en la claquant derrière lui, sous les regards stupéfaits des autres.

(hrp: je changerais ou non d'endroit en fonction de la réaction des participants)

Invité

Evangéline était restée sans mot dire elle se dirigea vers la porte qui venait de claquer, et assourdir la pièce.
Elle se colla contre la porte légèrement et posa une main à plat comme pour sentir L’inconnu qui était peut-être encore resté derrière…

Et là sans savoir si ses mots seront entendu elle prononça quelques paroles…

« Je sais cette souffrance que tu semble croire ne pas partagé, mais malgré tes sentiments contre mon espèce je n’en suis pas, j’ai passé ma vie à me nourrir à la banque du sang, quand celle-ci fut créé… mais je devais me nourrir de rats et autre animaux malade, que je prenais soin de choisir au bout de leur vie pour ne pas prendre une vie fraîchement venue, par respect… et pour essayé de racheter ce que j'étais devenue sans le vouloir, j'aidais à combattre les immortels pour protéger l'humanité....»

Des larmes énormes, gonflées part tant de dégoût d’elle-même, coulèrent sur son visage froid…

« Je continue à pensé que dieu ne ma pas oublié, je suis des ses fidèles serviteur, et je sais que j’ai subit cette épreuve pour une bonne raison, mais jamais je n’ai pensé qu’il m’avait oublié, il m’a aidé à tenir jusqu’à trouver le père constant, mon sauveur… Ma rédemption… »

Sa voix était devenue douce et parsemé de fêlure sanglotant de cette vie infâme et sans lumière…

Puis elle se retourna dos à la porte et baissa la tête….

*Et me voilà parlant à une porte…* pensa-t-elle avant que son visage s’assombrisse encore un peu plus…

Invité

Pierre était adossé contre l'épaisse porte du présbytère, les joues ruisselantes de larmes et le corps secoué de sanglots déchirants.
Les paroles de la vampire lui parvenaient clairement, même à travers l'épaisseur de bois.
Un immortel qui ne se nourrissait pas d'humains... cela ne pouvait pas exister... Le jeune homme savait très bien que les rejetons du malin étaient les rois du mensonge, et que leurs paroles pouvaient semer le doute dans les esprits les plus croyants. Et pourtant, Pierre avait envie d'y croire. C'était comme si sa crise de chagrin avait crever un abcés en lui. Il en avait de toute cette haine et de cette rancoeur... Il avait envie de croire que la confiance exictait encore dans ce monde.
Tout d'un coup, il se sentit stupide. il venait de piquer une crise devant son supèrieur, le premier jour en plus, et il ne s'était même pas prèsenté. Il s'efforça de retrouver un peu de contenance, se retourna et ouvrit doucement la porte.
Devant lui se tenait la vampire, elle aussi en larmes.
Il fit un petit sourire, ce qui donna une expression très étrange avec son visage plein de larmes. Puis il dit, tout doucement et avec le ton d'un enfant pris en faute

"Désolé..."

Il se retourna pour faire face au vieil homme.

"Je suis désolé pour ce qui vient de se passer... je ... euh... Je suis Pierre... Pierre Chevalier. J'ai été envoyé ici pour servir de renforts. Je dois avoir une lettre sur moi..."

Il fouilla frénétiquement ses poches, et en sortit un bout de papier froissé qu'il tendit presque timidement au prètre

"Voilà..."

Invité

Le père Constant assistait impuissant à la déconfiture générale. Il enfouit son visage dans ses mains, espérant secrètement que lorsqu'il la relèvera, il aurait devant les yeux de vrais combattants de l'Eglise et non plus des fillettes pré-adolescentes.
Il s'imagina un instant ce que donnerait la première confrontation avec les monstres sanguinaires qui peuplaient cette ville... Le cardinal pria de toutes ces forces pour que celà n'arrive jamais.
Quelle honte pour le Grand et Renommé père Constant de montrer à ses ennemis la puissance inflexible de son armée, ruisselante devant le danger, sanglotante devant l'adversaire, humide face à un seul cadavre...

Mais le pire, le pire, c'était que même la voix autoritaire du cardinal n'arrivait pas à calmer le jeu. Humiliation suprême, c'était comme s'il avait été invisible pendant les cinq bonnes minutes de la scène, comptant pour une trainée de poussière dans ce dialogue. Il se glorifia toutefois d'être cité comme " le sauveur".

A côté de la gamine, il lui lança un regard plein d'embarras.

" Hum... Il était bon mon chocolat, hein ?"

Mais finalement, le nouveau repassa la porte, le visage en larme, et s'excusa niaisement à la vampire, comme ça...
Alors ils nous refaisaient le coup classique, hein ? Le père Constant souria distraitement. Evidemment, un garçon et une fille qui se détestent au premier contact, tout le monde savait comment ça finirait... Heureusement que les lits dans les chambres étaient munies de bonnes suspensions depuis son dernier disciple, parce qu'il n'avait pas finit d'entendre les lattes grincer...

Toujours est-il que le jeune homme finit par se présenter. Il avait donc un nom, un bien français, comme le père Constant les aimait. C'était déjà une bonne chose que de savoir comment il pourrait appeler cette recrue, il avait déjà tout un panel de surnoms déplaisant qui lui trottait dans la tête...
Puis Pierre, c'était ainsi qu'il s'appelait, lui tendit une petite lettre si soigneusement conservé qu'on en distinguait à peine le signe de l'ordre.
Le père Constant s'en saisit d'une main assurée et la déchiffra avec attention.
Relevant la tête, il finit par reprendre la parole:

" Tout est en ordre, mon gars. Bienvenue chez nous, Pierre. Tu vas voir, ici, c'est... Enfin tu verras... Tu peux te choisir une chambre qu'est pas déjà prise, j'insiste sur ce dernier point, et faire comme chez toi. Tu trouveras bien les commodités tout seul, t'as l'air d'être un grand garçon... Ah oui, pis vous m'refaîtes plus jamais ce genre de truc, tous les deux, là... Ici c'est pas l'armée, mais j'aime bien affronter mes ennemis autrement qu'en leur jetant des seaux de larme à la gueule... Remarquez, on peut limite essayer d'en faire de l'eau bénite, mais j'chuis pas sûr que ça fonctionne Hahahaha... Quoi, c'était pas drôle ? Bon Humhum... Allez, on se bouge ! J'ai dit qu'il fallait me faire de l'ordre dans cette baraque, oui ou merde ?! Pis me faut quelqu'un pour s'occuper de la gosse. Un volontaire et plus vite que ça !"

Invité

Après la réprimande du prètre, Pierre poussa un soupir de soulagement intérieur. Ca aurais put être pire, au moins il n'était pas renvoyé...
Le sermon du père Constant était quand même assez humiliant, mais le jeune homme savait que c'était mérité. Il s'était comporté comme un idiot, et il en avait payé le prix.
Il lui semblat avoir entendu des sous entenduts grivoix de ce discours, mais c'était surement du à son état, bien que plus rien ne pouvais plus le surprendre venant du vieil homme...

"Bon et bien... je vais poser mes affaires dans une chambre libre, et puis je verrais ce que je peut faire pour la petite..."

Bien que cette dernière partie ne lui plaisait pas énormément, il valait mieux faire preuve de bonne volonté.
Il se dirigea donc vers ses valises, ramassant sa longue épée au passage et se dirigea vers la porte des chambres.

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Angelina boudait tranquillement dans son coin. Elle déssinait des cercles sur le sol avec le bout de son doigt. Tout ce monde l'impressionner et elle préférait les laisser parler entre eux. Leur abats pouvait les rendre plus humain mais le coté extravagant de la chose, la confortait dans son idée. Par moment quelques paroles lui étaient lancer, elle levait les yeux un instant puis les rebaisser.

Le père Constant semblait vouloir lui désigner un chapron. Mais Angelina trouvait qu'elle n'en avait plus besion. Cela fesait des années qu'elle n'avait eu besoin de personne pour vivre, alors pourquoi maintenant.

C'est pourquoi, elle se leva pour protester mais fut couper par ce fameux Pierre qui avait penettrai sans gène dans ce lieu privé au coeur de l'église. Elle avait laissé sa couverture au sol, laissant réapparaitre ces bras. La frustation lui avait érissé le poil. Pour un type qui devait à peine être majeur pourrait s'occuper d'elle.

Alors que Pierre se dirigeait vers la porte, Angelina se pointa devant le prêtre. Ces yeux avaient revéti une apparence surnaturel, sa nature lycanne semblait avoir pris légèrement le dessus sur elle. Pour finir, elle lui lança en le fixant dans les yeux.

" Je n'ai pas besoin d'une nourrisse, tu peux garder tes larbins pour toi. Ce n'est pas un orphelina que je suis venu chercher mais Dieu. "

Angelina sembla faire une petite crise d'adolessance. Mais sa voie avait changé, un écho profond ressorté, une voie caverneuse.

Invité

HRP: Et hop ! Grillée, la Shadow Phénix ! Heureusement que c'est une surprise pour personne ^^...

Le père Constant était bien content que la scène de ménage soit finie. Il commençait à avoir mal à la tête à force de s'occuper de trois personne en même temps. Après cette nuit, il avait besoin d'une bonne journée de sommeil, surtout à son âge...

Il soupira donc de soulagement au moment où le nouveau s'était décider à s'occuper de la gosse. Malheureusement pour tout le monde, celle-ci ne l'entendait pas de cette oreille...
Elle dévisageait le cardinal dans les yeux d'un air de défi. la dernière femme à lui avoir fait ça, c'était Carmen... Douce Carmen, quelle femme, un caractère unique...
Il s'extirpa de ses pensées coupables quand les yeux de la gamine se teintèrent d'un couleur trop familière à son goût. Heureusement, il savait calmer les ardeurs des plus abominables d'entre eux, restait à savoir si une jeune adolescente en pleine crise y serait sensible.

" Pas d'ça avec moi, ma grande ! Ch'ais pas si tu t'rend compte de ce que t'es en train de me faire, là, mais j'aime pas du tout... Et laisse moi te dire une bonne chose que t'as mieux fait de retenir maintenant... Mes larbins, comme tu dis, ils sont aussi là pour se mettre bien avec Dieu, tu vois. Seulement eux, ils savent que c'est pas aussi facile que ça, demande à Evangéline, et elle à pas finit d'en chier..." Il s'accroupit juste devant elle, son regard s'était adoucit. " J'arrive maintenant à comprendre, seulement maintenant, après avoir passé ma vie entière à traqué des choses dont tu cauchemardes même pas, la soufrance et la peine qu'on peut ressentir en étant l'un d'eux. Et j'arrive à comprendre comme ce doit être dure de s'être fait enlever sa vie de petite fille par un monstre sanguinaire... J'ai vraiment envie de t'aider, peut être pour faire quelque chose de bien, pour une fois, qui sait... Mais ce qui est sûr, c'est qu'on peux pas le faire sans toi..."

Le vieux cardinal prit une profonde inspiration. Il hésitait à proposer l'absolution à une petite gamine qui n'avait pas beaucoup de chance d'y survivre, c'était comme... laisser un petit hérisson sur l'autoroute et l'encourager à traverser. Et Dieu savait que le père Constant, malgrés tout, n'était pas un mauvais homme, pas suffisemment du moins pour envoyer une gamine à la mort, et par sa condition, à l'enfer...

Puis, finalement, il se dit que ce ne serait peut être pas plus mal... Après tout, les voies du Seigneur étaient impénètrables, et peut être qu'Il serait indulgent envers une petite fille perdue qui mourut en essayant de racheter son pardon...

Avec énormément de précaution, il prit la main de la gamine, comme si elle allait exploser au moindre faux mouvement, il la tapota doucement, sans trop savoir comment lui demander...

" Peut être que... est-ce que tu... hmmm... Tu veux voir Dieu, n'est-ce pas ? Mais tu sais que par ta nature, tu... n'y a plus droit... Alors... Est-ce que tu te sens... prête à redevenir digne à Ses yeux ? Est-ce que tu souhaiterais faire comme Evangéline, et essayer de redevenir humaine ?.. C'est pas quelque chose que je propose à la légère, parce que c'est très dur, et très dangereux... Seuls ceux qui ont la plus forte conviction et la plus grande foi y arrivent... Je peux pas te l'imposer alors... C'est à toi de voir..."

Il la regarda dans les yeux avec une mine sympathique et douce, du moins autant qu'un vieux frippé pouvait le faire. Celà dura plusieurs secondes, qui lui semblèrent durer une éternité...

Quand soudain, quelque chose dans sa poche vibra follement et entonna une musique du diable. Le père Constant tatonna ses poches, prit de panique, à la recherche de ce fichue engin dont raffolaient les jeunes: son portable.
La sonnerie continua son horrible chant Hard rock alors que la main peu sûre du prêtre le débusqua dans une de ses poches. Il le porta sous ses yeux, le teint blême avec des tremollos dans la voix.

" Putain ! Mais comment ça marche ce truc ?! Merde merde merde !... Où c'est qu'j'appuie ?! Et... Oh, ben ça c'est arrêté tout seul, cette saloperie..."

Le père Constant fixa d'un air méprisant l'écran illuminé de cet engin maléfique crée dans l'unique but de torturer les vieilles personnes. Ce qu'il vit s'afficher le rendit encore plus blême.
Il consulta sa montre : cinq heure du matin passée ! Il avait téléphoner un peu avant minuit, donc s'il faisait le calcul, ça faisait environ quatre heure de train et...

" Merde !" Lâcha t'il avec conviction.

Il se redressa, toujours le regard sur son portable pendant qu'il réfléchissait. Il mit les mains dans un revers de sa soutane et en sortit un trousseau de clés.

" Pierre, te barre pas ! Pose tes affaires ici, on les rangera plus tard. J'ai un truc urgent pour toi... Il doit être... Ouais, ça collerait... Y a mon ancien disciple qu'est arrivé. Il doit probablement être à la gare, maintenant... J'veux que t'aille me le chercher, avec la caisse." Il lui jeta les clé. " Tu peux pas le rater, c'est un grand roux, tout fin, et... probablement avec un air très triste alors fait lui bon accueil. Il s'appel Philippe, il à l'air un peu couillon, tu devrais trouver facilement. Prends la renaud dehors. Et... T'es nouveau ici, alors, faut que je te mette en garde. Il y a un truc pas clair qui se passe dans cette ville, en plus des vampires et des loups... Je sais pas bien ce que c'est, alors surtout, tu ouvres l'oeil et t'es prudent, j'voudrais récupérer ma voiture... Pas encore partit ?!"

Il jeta un regard presque sympathique au gamin avant de se retourner vers la gosse.

" Où j'en étais moi... Ah oui... Hum... Alors, tu veux pas t'asseoir pour réfléchir un peu à tous ça ?..."

Invité

Evangéline assistait à la scène et commençait sérieusement à grincer des dents. Tout le monde semblait avait faire abstraction de la vampire...

Avec un air de se sentir sous les bras, elle constata que ce n'était pas de là d'où venait le problème. Quelle muflerie tout de même, fallait-il sans arrêt hurler pour ce faire entendre… Heureusement que Dieu n’est pas aussi distrait…

Evangéline avait véritablement perdu patience, elle devint rouge et dit sèchement…

« Sans vous obliger, j’aimerai bien que vous preniez le temps de me dire ce que vous souhaitez que je fasse… »

Puis elle regarda la petite, et rajouta…

« Et si vous voulez que je m’occupe d’elle j’en serais ravie. Mais seulement si elle aussi le désir… »

Puis Evangéline attendis patiemment que le vioc décide enfin de s’occuper de son cas…

Invité

Pierre attrapa les clés au vol et, vu le ton du prètre, sortit en trombe de la salle en criant un "A plus!" à l'assemblé.

Une fois dehors, il se dirigea vers la voiture, l'ouvrit grâce aux clés("Piout Piout"), s'assit devant le volant et démarra en trombe.

[==> La Gare]

Invité

Angelina écouta le discours du Père et s'attrista peu à peu. Pour finalement, lui repondre en quelques mots.

" Je pense que tu es devenu un peu trop sénil à passer tant de temps à lutter contre les êtres comme moi dont tu penses qu'ils n'ont plus de droit aux yeux de Dieu. Qui es-tu pour oser parler ainsi de notre seigneur, toi dont les chevilles ont trop enflé par la gloire de tes péchés.

Tu oses te pretendre meilleur que nous autres pauvre maudit, alors tu nous extermines. Comment peux-tu te pretendre homme d'église alors que tu violes les plus basique des commendement ?"

Ces mots retentissait en écos à travers la salle. Ces paroles étaient trop soudaine pour pemettre aux autres de répondre au tac au tac.

" Tu essais te d'approprier ma personne pour je ne sais quel raison. Peut-être que ta rage destructrice t'aveugle au sentiments du monde qui t'apporte une solitude importante, trop. Que tu en deviens faible à vouloir te lier à te ennemie d'entant, que tu as besoin d'une fillette pour te faire ressentir des sentiment, paternels. En tant que prêtre, tu es sensé pouvoir me confesser alors fait le puis je m'en irai. "

Ces paroles avait quelques peu, beaucoup dépassé ces pensées. Il pouvait lui arriver deux choses : Ou elle allait passer un très mauvais quart heures, ou ils accepteraient tout ça bien calmement, ce qu'elle doutait fortement.

Invité

La mine du père Constant s'assombrie jusqu'à se figer comme du marbre.
Il se tourna vers Evangéline et l'interogea du regard. Cette dernière, sans remuer les lèvres, sembla lui répondre avec gravité.

Le père Constant se pinça l'arrête du nez en fermant les yeux. Il avait espèré que la gamine allait être différente des autres, qu'elle allait faire preuve d'un peu plus de jugeote, ou d'en tous cas un peu plus de répartit que ses aînés lycans.
Il n'avait que trop entendu ce discour dans sa vie, les vampires imbus d'eux même et les lycans piègés lui faisaient toujours part de ce genre de conneries, sans comprendre que l'immortalité n'était pas un présent de Dieu, ni même naturelle, et qu'ils avaient tout à fait la possibilité de reprendre leur place dans le coeur du Seigneur.
Mais c'est vrai que pour ça, ils leur fallaient renoncer au plaisir de massacrer des innocents dans la rue et au fait de pouvoir vivre l'éternité dans la débauche et le sang, l'opulence et la puissance.

Les pauvres, on les plaindrait presque...

Le cardinal rouvrit les yeux. Il était en colère, terriblement en colère. Il se rapelait à présent comment Macguiness, son ex-bras droit, s'était fourvoyé sur la nature d'une enfant hybride, et comment il avait finit, à force de la protêger, sans vouloir se rendre à l'évidence que la petite n'était pas humaine...

Dieu ai son âme, c'était un gros balourd insensible et carrément obtus, mais personne ne méritaient de crever comme ça...

La température avait chuté de plusieurs degrés et menaçait d'avoisiner le zéro absolu.
Le père Constant reprit froidement:

" Okay... Je vois... Alors vas y, confesse toi... Ne fais pas attendre le vieux sénile aux chevilles enflées, parle... "